Sommes-nous les jongleurs des Jours Anciens ?

      Le temps qui passe, pourrait-on dire, ne nous réussit pas, surtout pour fêter un jour qui a perdu depuis longtemps toute signification - on en cherche encore les traces à plus de cinq siècles de distance, et peut-être deux millénaires de là, sans conviction. Voilà un symbole, ce fameux poisson, aussi creux et futile et qui continue d'être exploité, repris chaque année d'une vitalité nouvelle... que personne, au final, n'a jamais cherché à justifier. Comme un Carnaval de l'information, avec le but de tromper, le trickster, et pour être l'un des jours les plus connus, alors que Noël pose ses propres questions, ce jour-ci est l'un des plus tristes, en cela qu'il est joyeux sans cause certaine.

      De même les passages de vieux fantômes sont toujours des occasions de s'émerveiller, et du célèbre Zara' à l'immortel Elfiriond, le mois de mars tout du long a délivré ses surprises auxquelles encore aujourd'hui - surtout aujourd'hui - on a peine à croire. Tout comme à force ceux qui reviennent de leurs périples, et pour qui s'entretient cette flamme du phoenix, le phare des Chroniques doit leur sembler bien étrange, et bien lointain, quand foulant les dalles ils n'y entendent que ce silence contris. Savent-ils que chroniqueurs, ils sont les Chroniques ? Nous avons chaque jour notre premier avril, une raison d'être triste sans cause certaine, et joyeux certainement pour les meilleures raisons.

      En voici deux :

      VLCBE - partie 2C : Le mystère demeurera entier sur ce que réserve ce nouveau chapitre des Cîmes, mais s'Ilya 19, ce ne peut qu'être bon. Mr.Petch nous autorise à rêver la SF selon ses règles.

      Abraham sacrifié : Un texte humoristique... ça faisait longtemps ! Et pour une fois le renard en est fier, parce que c'est autant un défouloir des passions qu'un bel hommage à monsieur de Bèze.

      Et voilà qu'entre toutes les discussions où les efforts s'éparpillent, entre les bonnes nouvelles - et que soient réitérées les félicitations à Monthy - se glisse cette idée immanquable, et sourde, le manque de temps pour écrire, le manque de lecteurs, le manque d'inspiration et encore toutes ces choses qu'un long et patient effort devrait vaincre sans y parvenir, et le chroniqueur en ce premier avril est peut-être son propre poisson. Ce problème les jongleurs de l'ancien temps l'avaient déjà subi, il ne tient qu'à nous d'y répondre.

Chroniqueurs ! À vos plumes !

EDIT : Salutations à Brunei.