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Aujourd'hui il n'y aura qu'un seul texte, demain combien ?

      Messieurs les chroniqueurs, vous manquez de temps, et le renard compatit pour en manquer aussi. Cet éditorial manque de textes et le prochain manquera de tout, le site manque de motivation, l'écriture manque de plumes, de fougue et d'imagination. La vie veut que nous n'ayons plus un instant à accorder à notre passion. Si les Chroniques sont un phare, nous nous éclairons à la bougie, bientôt à l'allumette. C'est faute simplement que, pour beaucoup d'entre nous, il faut tourner la page. Comme un jardin d'enfants que chacun quitterait venu le temps des rêveries, et nous le savons, il n'y aura pas de relève, nous sommes seuls.

      Pourtant chez chaque chroniqueur la flamme de l'écriture ne s'est pas éteinte, pas même assoupie. Nous avons cet ilôt de silence, le lieu le plus agréable pour nous reposer, et dont nous ne faisons plus rien. Au mieux sert-il à nous retrouver. Les écrits prennent du retard, les difficultés s'enchaînent aux difficultés, la taverne depuis longtemps vidée, une demi-page serait encore trop. À ceux qui se demandent à quoi sert tout ce discours, oui, il s'agit de remplissage, et du sentiment provoqué par le dernier mot de ce texte.

      Le voici :

      VLCBE - partie 3 : La fin de ce texte est particulièrement poignante, et laisse songeur, une partie décisive pour les Cîmes de Mr.Petch.

      Une raison encore pour cet éditorial particulier. Il aurait dû y avoir un second texte, du renard, et une semaine entière libre pour le faire. Le temps a malgré tout manqué. Tout comme 19 est solitaire, l'écriture n'aide pas au partage - ce qui est paradoxal, mais vrai. Ce n'est pas tant la vie qui nous prend notre temps, que nous prenons le temps d'avoir une vie, et dans cette vie l'écriture n'a aucune part, étrangère à notre bonheur. Nous sommes peu, nous avons beaucoup, nous ne faisons rien. Quand mériterons-nous à nouveau notre titre de chroniqueur ? Alors, messieurs les...

Chroniqueurs, à votre guise.

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