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Un jour de retard et aucun texte en vue, le malheur plane, c'est mauvais signe, c'est... sauf que non.

      Un jour de retard parce que nous sommes sur les Chroniques et que les Chroniques prennent leur temps. Un jour aussi pour fêter l'arrivée - pour les plus chanceux - des vacances, ces longues périodes écolières et jusqu'à l'estudiantine qui nous promet beaucoup de chaleur, beaucoup de torpeur et quelques pluies. C'est aussi la période idéale pour apprendre, un peu moins pour écrire, toujours plus pour se lancer dans des projets fous et Zara' ose remuer la poussière mais on n'en attendait pas moins de notre chasseur de fantômes attitré.

      Un jour de retard aussi pour réfléchir à la fiction, au réenchantement du monde "et tout ça" et puisque même les philosophes s'y mettent, juin sera donc le mois d'une philosophie en herbe sur la fiction pour nos amis chroniqueurs. À partir de tout de suite, avec cadeau d'une journée, enchantement, pour, contre, quoi, défoulez-vous... ou laissez-vous désenchanter.

      Un jour enfin pour ne pas laisser ce malheureux éditorial vide et donc un jour pour empiler les brouillons et les ébauches avant de, miracle, réussir à boucler un texte ! Car oui, juin c'est aussi un petit renouveau qui mérite bien de dépenser vingt-quatre heures et de sacrifier quelques pages au nom de la ponctualité décalée. Cet éditorial se permet même de faire savoir qu'il est très agréable de pouvoir couper dans un texte n'importe où en restant malgré tout complet, et c'est cela sans doute qui faisait la magie des textes d'antan (magie, enchanter, suivez un peu).

      Mais quel est ce texte ? Eh bien :

      Fahron : "Au nord les gens disent qu'il n'y a rien au nord" vous dit le renard et pour trois pages vous ne vous seriez pas déplacé, mais pour une fois ça vaut le déplacement.

      Ne nous y trompons pas, tout cela est bien précipité, mais tout cela est plein d'espoir, au point de se permettre des formules décidément sereines voire riantes, on reprend un peu de légèreté et on se souvient que les Chroniques des Jours Anciens, ce n'est pas seulement enfermer texte sur texte avec la nostalgie d'autrefois, c'est aussi redécouvrir autrefois et le rendre présent. Sans le trahir. Aussi et du ton le plus enjoué qui se puisse, à tous les chroniqueurs qui ne sont pas encore cadenassés dans leurs mondes à nous en décrire tous les recoins, je tiens à répéter...

Chroniqueurs, à vos plumes !


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